Les évaluations des notaires présageaient que le marché de biens immobiliers connaîtrait une légère régression côté coût en début d’année 2012. En réalité, ces prévisions ressortent d’un processus assez logique, étant donné le dynamisme avec lequel s’était achevée l’année 2011 et en vertu des conséquences de l’effectivité de la dernière réforme sur la plus-value immeuble annoncée en fin 2011. Il se trouve que ces notaires ont vu juste, au moins en ce qui concerne les opérations immobilières du 1er mois. Vous pouvez dégager un résultat sur la vente maison ou la vente appartement.
Effectivement, les possesseurs de maisons secondaires et autres immeubles locatifs désireux de les céder devaient forcément le concrétiser avant le 01/02/2012 pour profiter du précédent régime au niveau de l’imposition et s’éviter d’énormes dépenses à cause de la taxation sur la plus-value, effective depuis cette date. Pour parler de la dernière réforme, notons qu’au contraire de la précédente qui exonérait complètement les détenteurs après 15 ans de possession, il faut se satisfaire par exemple de -8% uniquement à compter de la 24ème année de possession, l’exemption à 100% n’étant possible qu’à compter de la 30ème année de détention. Et la maison familiale étant la seule ménagée par cette dernière réforme, chaque personne voulant céder un autre bien qu’elle ne posséde que depuis 6 ans notamment, ne pourra bénéficier que d’un abattement de 2% des plus values à la vente de ce bien, sans parler des impôts sociaux.
En somme, on pourrait affirmer que le marché de l’immo a vécu une croissance considérable en terme de volume durant le 1er mois de 2012. Et dès le 1er février, les prix ont augmenté d’une manière nette, spécialement pour les franciliens et bien sûr, il y a assez peu de ventes réalisées sur cette région par rapport au même mois de 2011. Cela dit, la ville de Paris reste une exception et conserve une activité assez équilibrée, sûrement parce que les acquéreurs de cette localité seraient beaucoup moins soumis à la conjoncture actuelle et qu’ils achètent quelque puisse être le coût.
C’est drôle, au Québec, c’est pas mal la même situation. Le marché de l’immobilier est légèrement en baisse, sauf pour l’industrie du condo. Les constructions ont délaissés les maisons, les appartements et les bungalow afin de se concentrer uniquement sur les condominiums neufs. Il faut aussi croire qu’il y a une importante demande pour ce genre d’habitation.