Quelques commentaires sur la Kawette

Concernant les motos puissantes, la réputation du constructeur japonais est établie, pour autant il jaillit une nouvelle mode chez le constructeur japonais. Plutôt que de gaspiller quatre ans à préparer un nouveau jouet qui repoussera les standards de la moto, Kawasaki a parié sur l’élaboration rapide de motos avec les leaders du marché.

Durant 2 années, les verts se sont exaltés à bâtir une moto de moyenne puissance autour d’un moteur de 649 cm3. De la nouvelle simplification des motos est née la récente Kawasaki ER6.

L’ER6 à tout pour ensorceler, elle semble onéreuse mais son coût sait s’accorder au porte-monnaie de tous les motards.

En détaillant, certaines brasures des tubes acier du cadre semblaient avoir été conçues par un individu détenant une bonne gueule de bois. Rude et d’une consistance déséquilibrée : bordélique est la meilleure note de détailler les soudures qui fusionnent le tube supérieur du cadre et la partie inférieure. Autres détails qui agacent, les peintures des cadres qui étaient loin d’être sans vices.
Il manquait de la peinture sur les jonctions du châssis, chose improbable mais invraisemblable due au manque de peinture. Les ingénieurs présents se sont dépêchés d’annoncer que les machines vouées au marché corrigeraient ces défauts. Il faut confesser que les motos de préproduction nous ont calmé en Autriche.



De manière globale l’ER6 assène plusieurs coups à ses challengers et l’alliance du cadre et de la suspension arrière avec la roue arrière tient du pur génie. Que ce soit dans le détail de la trappe à essence ou dans le dessin des clignotants, l’ER6 excite la rétine avec ses disques de frein en pétale.

Positionnée entre une moto basique et une sportive, l’ER6 définit une nouvelle espèce. Comme toutes les motos naked la vitesse maximale n’est pas son fort mais elle passera la plus part de son temps à une vitesse moyenne vacillant entre 110 et 140 km/h.

Le moteur engloutit aisément ses tours jusqu’en zone rouge à 11000 tours/min (la limite est située à 11500 tours/min). Vu que son architecture est rigoureuse, l’er6 peut faire jeu égal avec n’importe qu’elle moto de sport pour peu que le pilote soit disposé à essorer l’accélérateur.

Les visiteurs ont aussi apprécié

1 commentaire

  1. Auto ecole a dit :

    Mais c’est une bien belle moto que voilà.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *